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Éditorial du 28 octobre 2020

Publié le par Jean-Louis LOIRAT

Le synode diocésain a été ouvert officiellement le 4 octobre.

Le groupe « Galates 3.27 » présentera, le moment venu, ses réflexions et ses propositions pour la future vie du diocèse. Chacun de vous participera sans doute aussi aux équipes synodales créées dans les paroisses et les mouvements diocésains. Il est même souhaitable que beaucoup d’entre nous prenne l’initiative d’une équipe en réunissant quelques personnes, et en particulier celles qui, éloignées de l’Église ont des choses à dire sur leurs difficultés de vie chrétienne.

A ceux qui pourraient se montrer réservés sur cet évènement (c’était le cas d’une majorité des participants de notre rencontre du 12 septembre), je rappelle que la convocation d’un synode fut une des demandes présentées à notre évêque lors du premier entretien que nous avons eu avec lui, après notre lettre initiale il y a deux ans.

 

Ce temps du synode doit être un « moment favorable » pour faire le point sur notre vie en Eglise et étudier ensemble vers où nous allons, nous chrétiens qui sommes devenus une minorité dans une société sécularisée et qui souffrons souvent des situations vécues dans notre Eglise. Même si le carnet de route distribué semble déterminer, voire restreindre, les questions du débat, le thème proposé «Eglise de Dieu qui est en Essonne, évangélise en prenant soin !», ne doit pas empêcher que toutes les questions préoccupantes puissent être débattues.

C’est dans ce sens que le comité de pilotage de « Galates 3.27 » vient d’envoyer une « Lettre aux catholiques de l’Essonne » faisant quelques propositions pour inciter au débat le plus large.

Quelles que seront les décisions qui pourront être prises à la fin du synode, l’essentiel est d’abord de débattre, ensemble, avec franchise et dans la confiance fraternelle.

Certains amis, en septembre se demandaient : « Qu’est-ce qu’évangéliser ? ». Est-ce faire venir, ou revenir, à l’église les personnes que nous rencontrons ? Ou est-ce vivre selon les modèles de vie donnés par Jésus dans l’Evangile ? Est-ce prendre soin de mon frère, quel qu’il soit, là où je me trouve ?, la charité étant première dans le christianisme.

C’est aussi ce que vient de nous dire le pape François dans l’encyclique « Fratelli tutti » qu’il a signée le 3 octobre à Assise, sur la fraternité et l’amitié sociale.

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