La situation des femmes
Des questions du « prendre soin » qui ne peuvent être renvoyées
Le groupe « Galates 3.27 », qui a travaillé sur différents thèmes depuis deux ans, a constitué trois ateliers de travail, d’écoute, et de propositions : le débat dans l’Église, les communautés et les ministères, la situation des femmes dans l’Église...
La situation des femmes
De quoi donc les femmes doivent-elles se faire pardonner pour enfin devenir visibles dans les lieux de direction, de décision, d’enseignement, et dans les lieux de célébration, de l’Église ?
Pourquoi devraient-elles se satisfaire d’une visibilité consentie aujourd’hui par intérim ou simple suppléance, d’une « présence » concédée pour cause de pénurie d’hommes dans la charge presbytérale ?
Comme beaucoup, non sexistes, et pas convaincus que le «genre» de Jésus soit un argument défendable, le groupe pressent que l’Église n’aura d’avenir que si elle fait de l’égalité et de la parité entre les hommes et les femmes une réalité.
Il n’est plus acceptable que le Repas du Seigneur, ne soit pas l’expression de la communion entre tous les baptisés, mais le signe manifeste et choquant d’un clivage insupportable entre les sexes dans l’Église.
Dans ce sens, notre groupe est très interpellé par les actes et les gestes symboliques transgressifs qui sont posés aujourd’hui (par exemple, la candidature d’Anne Soupa et de 7 femmes en France).
Lors du synode, est indispensable que les femmes soient entendues sur leurs fonctions, car elles sont nécessaires à la vie l’Église.
